Les arènes au Crès

Les arènes au Crès, en structure durable, remontent aux années 70. Elles prirent la succession du plan des charrettes, et des arènes portables.

Avec la disparition du plan des charrettes, le Club taurin Lou Vedel, et le Comité des Fêtes utilisent des arènes portatives et ce jusqu'à la fin des années 70.

Le comité des fêtes, désormais seul après la disparation du Club taurin, sous l’égide de la municipalité d’alors, assure les fêtes et les spectacles, et sera à l'origine d'un projet pour la construction d'arènes en tubes qui virent le jour en 1972 sous la municipalité de Julien QUET.

Les années 70
Le 6 mai 1973, elles sont inaugurées au cours d’une grande journée taurine au Crès avec la bénédiction des arènes le matin et l’après-midi un grand concours de manades (Laurent avec Joujou, Grenadier, Aragon, MAILLAN avec Nîmois, Cigalon, Vincent).

« On avait chair de poule, les poils se dressaient, c'est ça le miracle de la tauromachie et de la bouvine » rapporte Antonin CAMMAL dans ses « 100 ans de bouvine au Crès ».

Le 27 novembre 1975, venu à l’invitation du Maire, Pierre MAZEAUD, le secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports voir les nouvelles arènes, ce dernier dans son discours reconnait la course camarguaise comme une activité sportive.

Nos arènes accueillent alors course de taureaux, jeunes courses à la cocarde, course de nuit et deux trophées créés par le club, le trophée de la Garrigue et le souvenir « Bernard CARMONA ».

Les arènes du Crès accueillirent également le 18 mars 1984, le congrès annuel de la course camarguaise, une consécration.

Les années 90
En 1995, elles furent refaites « en dur » et dans les respects des nouvelles normes de la fédération française de la course camarguaise (FFCC).

Les arènes dans les années 2000

Les années 2000
La tradition taurine se poursuivit au Crès durant ces dernières décennies, et même si les arènes durent être fermées en 2020, puis détruites en janvier 2023, suite à des problèmes structurels d’importance, la foi qui anime les aficionados demeure intact, en témoignent les derniers jeux taurins de la Fiesta 2022 et la fête au plan des 18 et 19 février derniers au parc Robert véritable retour aux sources.

A ce jour, un nouveau projet, appelé Espace TRINQUAT, prévoit la reconstruction d’un espace, comprenant des arènes, mais pas que, commerces, locaux… de façon à recréer un espace de vie dans un quartier marqué par l’urbanisation.

Le Castrum – Château du Crès

Il faut savoir qu’aux XIe et XIIe siècles, il n’y a pas de roi et le territoire de la France actuelle n’est pas unifié.

Les deux Bornes Milliaires du Crès

En plus des relais et des villes, des bornes en pierre rythment la voie Domitienne et permettent aux voyageurs de se repérer sur l’itinéraire. Ces bornes sont des repères de distance, implantés tous les milles pas. 1000 pas équivalent à 1 mile romain, ce qui aujourd’hui équivaut à environ 1480 mètres.

Le principe des bornes milliaires

Les bornes les plus anciennes ne portent aucune inscription, ce qui ne permet pas de définir à quelle époque exactement elles ont été posées. Les séries suivantes comportent toutes des inscriptions, qui nous donnent diverses informations.

Premièrement, elles indiquent la distance restant à parcourir, ou parcourue, entre les villes principales que sont les capitales des différentes provinces que traverse la Voie Domitienne. Peu importe où vous vous trouviez sur le chemin, vous saviez toujours où vous alliez et la distance qu’il vous restait à parcourir.

On trouve aussi dans ces inscriptions le nom de l’empereur, sa titulature et une formule rappelant que ces bornes ont été placées après les travaux de réparation de la Voie Domitienne engagés par celui-ci. Nous savons donc que quatre empereurs ont fait remettre en état cette voie : Auguste, Tibère, Claude et Antonin.

Même si beaucoup de ces bornes ont été détruites, enterrées ou perdues, il en existe encore aujourd’hui un grand nombre, en plus ou moins bon état. Très peu d’entre elles sont encore sur leur emplacement d’origine. Certaines ont été déplacées ou réutilisées.

Au Crès, deux bornes ont été retrouvées sur le terrain de la commune.

La première est une borne de l’époque d’Auguste.

Vous pouvez aujourd’hui l’admirer sur le rond-point Cnaeus Domitius Ahenobardus et avait été réemployée lors de la construction de l’ancien presbytère et elle fut retrouvée lors de travaux en 1968 : elle servait de soubassement de l’une des portes, ce qui explique aujourd’hui que l’un de ces côtés de soit plus rond !

L’autre borne date de l’époque de Tibère.

Elle aussi été réemployée aussi il y a de cela des siècles comme pierre de construction dans l’un des murs de l’église Saint-Martin et vous pouvez désormais la voir à droite de la porte de celle-ci.

Ces deux bornes sont classées en tant qu’objets au titre des Monuments Historiques depuis le 30 septembre 1911.

Le calvaire du cimetière

Le calvaire est donc de la fin XIXème, essentiellement le socle et la partie centrale c’est-à-dire le fut.

Les monuments cressois

En construction

L'ancienne école du Crès

Grâce aux archives, nous savons que depuis le XVIIe siècle, la Commune a presque toujours eu quelqu’un pour enseigner aux plus jeunes garçons (les filles n’étant pas encore acceptées à l’école à cette époque), de manière bénévole ou non.

La seule exception eut lieu au milieu du XIXe siècle : pendant plusieurs années, la Commune n’avait pas les moyens d’engager un instituteur, et seule une école privée pour jeunes filles existait. Le Conseil municipal de Castelnau, dont le Crès dépend jusqu’en 1872, décide de supprimer le poste de curé au Crès pour allouer le salaire à un instituer. Une institutrice arrivera dans la commune en 1848, mais décédera à la fin de l’année scolaire. La Commune se retrouve à nouveau sans personne pour enseigner aux plus jeunes. Ce n’est qu’en 1852 qu’une nouvelle rentrée scolaire eu lieu au Crès.

Mais pendant toutes ces années, la salle du classe et le logement de l’instituteur sont loués chez un particulier. Le bail arrive à son terme en 1868, mais le propriétaire ne souhaite pas le renouveler. Où vont donc étudier les enfants ? Monsieur le Marquis de Roquefeuil arrive avec une solution : il possède au Crès une belle maison qu’il n’occupe jamais, et loue aussi à la mairie un terrain pour son troupeau. Il propose à la mairie l’échange des terres contre sa demeure pour accueillir l’école.

Dans un premier temps, l’école accueille une classe pour les garçons et le logement du précepteur et les filles elles continuent d’aller étudier chez un particulier. Mais en 1870, le Conseil adopte le principe de gratuité de l’enseignement. L’école est alors modifiée pour pouvoir accueillir deux classes, une pour les garçons et une pour les filles ! Petit à petit, l’école s’améliore et s’agrandit, pour donner aux enfants une cours, un préau, des lieux d’aisances.

En 1872, le Crès devient une commune indépendante ! Le Conseil municipal s’installe alors dans une salle au premier étage du bâtiment de l’école.

Petit à petit, la Commune s’agrandit et l’école ne peut plus accueillir tous les jeunes enfants de la commune : un nouveau groupe scolaire est créé en 1969 et en 1980, le bâtiment n’est plus occupé que par la mairie.

Les arènes au Crès

Le Castrum – Château du Crès

Les deux Bornes Milliaires du Crès

Le calvaire du cimetière

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